Poludeukès
Frère jumeau de Kastoreus, fils de Tyndare et de la pyrrha Leda, fille du roi Thestios, souverain de Pleuron en Aitolia, qui recueille le couple après leur bannissement de Sparta par Hippocoon.
Avec le temps, Poludeukès s’est révélé un expert du pugmakhía (pugilat), devenant un combattant martial d’exception, outre les capacités surhumaines conférées par le Daïmon. Son tempérament est fougueux et volontaire, à contrario de celui de son frère, davantage contemplatif, mélancolique et taiseux. Très attaché à Kastoréus, il voue à son frère un amour fraternel fusionnel et il vit difficilement toutes les périodes durant lesquelles son jumeau souhaite partir en solitaire.
Poludeukès porte une tenue proche du corps et notamment un pantalon – le choix de ce vêtement, qui le caractérise au milieu des tenues plus amples propres à l’époque est lié à l’élevage de chevaux, commerce de Thestios profitant des vastes plaines de Pleuron. Kastoreus étant passionné par le domptage de « cavales », Poludeukès par mimétisme a adopté la même tenue avant d’en découvrir les avantages dans la pratique du pugmakhia.
Intrépide, combatif, volontaire, Poludeukès est l’incarnation de la jeunesse dont la fougue est un mélange d’inconscience et d’enthousiasme. Noble de caractère, entier et franc, Poludeukès ne souffre pas de son exil à Pleuron et n’a absolument aucune ambition aristokratique comme sociale. Aimant les aventures comme les voyages, il passe son temps entre des expéditions sans buts réels et des séjours à Pleuron en compagnie de ses parents sur lesquels le temps ne semblent avoir d’emprise. Personne ne lui connaît de véritable idylle, même s’il est habitué à fréquenter les quartiers populaires où il aime se fondre sans révéler ses origines aristokratiques. Quand Heraklès lui demande son aide pour l’accompagner à Ilion, il accepte sans une once d’hésitation.
Note : sa boucle de ceinturon est une habile variation sur le thème des gémeaux associé à l’infini, qu’il a adopté comme emblème personnel.