Hera
Désignée comme la compagne de ZeuS dans les récits mythiques qui évoquent les Olympiens, le culte d’Hera connaît depuis plusieurs décennies une intense progression en Akheia. Certains observateurs ont remarqué que les plus influentes cités-états ont été contaminées par ces cultes présentant la déesse comme une protectrice des foyers et de l’ordre.
A l’instar des autres Olympiens, Hera est cependant davantage un mythe qu’une vérité certaine, ses apparitions très rares étant rapportées par des témoins anonymes peu crédibles, qui évoquent son allure certes impériale, mais aussi sa férocité, voire sa cruauté. Des propos contradictoires à la description faite par les hiérophantes zélés de son culte naissant, la dépeignant comme une matriarche sévère mais « châtiant » exclusivement ceux ou celles qui sont coupables d’infidélité ou d’impiété.
Hera va influencer durablement l’existence du futur « Heraklès », titre qui, aux yeux du monde, légitime Alkidéus comme son héraut et son représentant.
En réalité, souvent impitoyable et déterminée, manifestant une claire détestation du genre antropos, Hera témoigne parfois l’effroi voire la méfiance que ZeuS suscitent en elle. Peu connaissent vraiment ce qui les lie et les sentiments profonds qu’elle ressent pour le seul être qu’elle ait jamais véritablement aimé.