Logo des Cycles d'Ouranos par ReginHart

Le Contexte géopolitique en Akheia

L’intrigue d’HERAKLISKOS se déroule entre le 8 et le 9ème siècle en Akheia et en Asia, qui voit l’apparition de grandes cités-états avec de complexes regroupements économiques et culturels.

Ce monde, désigné par le terme kosmos, est pour beaucoup une simple représentation formelle, une carte qui montre une sorte de cercle de terres entouré par une immense étendue d’eau désignée sous le terme Okeanos.

Au début du 9ème siècle, un vaste réseau commercial unit à présent les cités-états en Akheia, mettant un terme à certains conflits territoriaux, réduits à présent à d’épisodiques phénomènes marginaux, provoqués par des clans à l’influence déclinante.

Le Kosmos dans les Cycles d'Ouranos

Les ravages du Kataklysmos, 800 ans plus tard, ne sont plus que l’évocation d’une catastrophe dont personne n’a une réelle souvenance, sans témoignages probants. Une véritable civilisation a émergé, avec une ossature sociale divisée en trois corps :

  • le corps de l’aristokratie guerrière composé par les Epigones ;
  • le corps de l’aristokratie administrative et commerciale composé essentiellement par des antropos et quelques Epigones ;
  • le corps productif et militaire composé essentiellement par des antropos.

Paradoxalement, la spiritualité et la religion commencent à peine à exercer leur influence, même s’il est intéressant de constater qu’elle connaît un véritable essor au début du 9ème siècle, avec le culte des Olympiens dont l’Ekklesia redoublent d’efforts afin de devenir un interlocuteur incontournable dans la vie des cités.

Le caractère civilisationnel est marqué par l’utilisation d’un langage commun, et le respect des valeurs de l’Anadoxa assumées par l’élite dirigeante, les Epigones. Ces derniers, assumant les fonctions guerrières mais aussi de Justice, ont permis l’établissement de règles et de lois qui ont contribué à installer la paix comme à garantir le respect des accords à l’intérieur comme à l’extérieur des cités. C’est au début du 6èùe siècle que les cités-états décident de désigner unanimement leur territoire commun sous le nom d’Akheia.

La vision du monde reste cependant parcellaire et incomplète avec une carte se limitant à trois vastes territoires identifiés par les explorateurs puis organisés par les géographes. Une carte du monde simpliste qui conçoit un monde ‘‘plat’’, entouré par une étendue d’eau impossible à explorer car trop immense, l’Okéanos.

Le troisième territoire identifié, nommé Lybié, est à ce moment du récit une terre de légende que peu ont visité et qui reste nimbée de mystères.