L’Aimakratos

Littéralement « la puissance du sang » : Une marque qui ressemble à une tâche, révélant que l’individu porte le Nyx dans son sang.

Génaralement, l’aimakratos est de couleur noire, et se trouve toujours au niveau du cœur ; tout individu présentant un aimakratos est désigné, à la naissance, comme un épisémos, signifiant littéralement « un qui porte la marque ». Mais beaucoup plus rarement et uniquement chez certaines femmes, l’aimakratos peut être rouge et se trouver sur la nuque, prenant alors la forme d’une flamme ; appelées pyrrha, ces femmes sont la garantie d’avoir un enfant porteur à son tour d’un aimakratos.

Avec le temps et la constitution d’une aristokratie dominante, elles sont devenues très convoitées pour installer ou renforcer des dynasties qui souhaitent pérenniser leur domination.

Les apparences de l’aimakratos

La grande majorité du temps, l’aimakratos qui se trouve sur la poitrine d’un nouveau né ressemble à un Epsilon, que les antropos interprètent souvent comme la première lettre du mot « élu », induisant au fil du temps une forme de destin « aristokratique ». Son apparence peut changer avec le temps si l’Epigone remporte des combats et absorbe le Nyx de son adversaire ou si sa puissance évolue par simple accomplissement martial.

Le sexisme de la civilisation antropos a peu à peu dénigré les antropos féminin (note : antropos est un terme mixte et initialement neutre – on peut dire ‘‘un’’ ou ‘‘une’’ antropos) et les femmes ont été écartées de la vision martiale et guerrière qui est propre à la fonction des Epigones dans la société akhéenne. Mais techniquement, il n’y a rien qui empêche une antropos de prétendre à devenir une Epigone si elle passe victorieusement l’épreuve du Kubos. Cette vision sexiste du statut d’Epigone a été malheureusement renforcée par l’existence des pyrrha, créant arbitrairement une convention purement artificielle qui veut que l’éducation martiale est à présent essentiellement réservée aux héritiers masculins.