L’Anadoxa
‘‘La gloire des Rois’’
L’Anadoxa est un ensemble de préceptes, une doctrine qui repose sur deux concepts que sont l’Aletheia, La Vérité, et l’Aristeia, la Lutte glorieuse.
Désignée parfois comme un code, un texte, une philosophie, une dogma, une doxa, l’Anadoxa est structurée par cette dialectique, représentée par deux femmes qui, bien qu’unies, sont toujours représentées dos-à-dos.
Les épigones et l’Anadoxa
Les Epigones, à la fin de l’épreuve du Kubos, doivent prêter serment de respecter l’Anadoxa. Lors de ce moment de célébration, il aperçoit très fugacement deux femmes à la beauté ineffable qui se tiennent en surplomb, et dont la présence et la majesté impressionnent durablement les futurs combattants.
Pour la grande majorité des Epigones, l’Anadoxa fixe un art de vivre, de mourir, de combattre, d’agir, sorte d’équivalence au Bushido des samouraï. De même que pour les Daïmons, les origines de l’Anadoxa sont nimbées de mystère… La plus répandue raconte l’intervention de Prometheus, une légende lointaine dont il ne reste qu’un vague écho, à partir des fragments d’un texte qui serait antérieur au Kataklysmos, l’an 1 de la civilisation des antropos.
Les représentations de l’Anadoxa
L’Aletheia
Représentée dans la statuaire par une femme dont le corps est entièrement de marbre blanc, elle émerge d’un bloc d’un noir profond, son visage montrant des larmes de sang.
Le regard perdu dans le ciel, une lumière intense inondant son visage, ses poings sont fermés et achèvent deux bras finement musclés qui longent son corps.
Son expression est déterminée, décidée.
L’Aristeia
Représentée dans la statuaire par une femme dont le corps est entièrement de marbre blanc, elle émerge d’un bloc d’un noir profond, son visage montrant des larmes de sang.
Le visage tendu vers le ciel, une lumière puissante baignant son visage, ses poings sont fermés et ses bras relevés dans une position qui suppose la révolte et le combat.
Son expression est dure et volontaire.
Ces deux représentations peuvent être associées ou isolées. Quand elles sont associées, elles émergent du même bloc noir et elles se tiennent par la main, se tenant côte à côte. Elles peuvent aussi apparaître sur des pièces de monnaie ou sur des frontons de bâtisse sous l’apparence de deux profils associés.
Elles sont désignées par le peuple sous les termes de « déesses aux poings fermés et aux larmes de sang », mais les Epigones ne les révèrent pas comme des divinités. L’Anadoxa n’est donc pas reconnue comme une religion, bien que l’opinion populaire en fasse parfois la confusion et que l’Ekklesia l’ait opportunément assimilée pour s’en servir à des desseins purement politiques.